Nos équipes

Commissaire aux comptes et auditeur des données de durabilité, Jean-Renaud Viet accompagne depuis plus de vingt ans les entreprises et organisations dans leur stratégie de fiabilité financière, d’audit et de durabilité.

Formé à l’IAE d’Amiens et titulaire de la certification Liste 1 pour la vérification des données extra-financières, il intervient sur des missions complexes de certification des comptes, Bilan carbone®, audit RSE et CSRD, et évaluation d’entreprise.

Élu à la Compagnie régionale des commissaires aux comptes Hauts-de-France, il est également formateur pour les professionnels du chiffre et les futurs diplômés du DSCG. Fondateur de deux cabinets spécialisés en audit légal et extra-financier (DV&A puis AUDIMIS HDF), il défend une approche exigeante, éthique et tournée vers les enjeux de demain.

3 questions à Jean-Renaud Viet

Pourquoi avoir élargi votre activité à l’audit de durabilité ?

L’évolution réglementaire, avec la directive CSRD, impose une nouvelle rigueur dans la publication d’informations extra-financières. En tant que commissaire aux comptes, il est naturel pour moi d’apporter cette expertise de vérification, avec la même exigence que celle attendue pour les comptes annuels. C’est une continuité logique de notre métier, au service de la transparence et de la performance durable.

Qu’est-ce qui distingue AUDIMIS dans sa pratique de l’audit ?

Nous avons une vision pluridisciplinaire, avec une forte capacité d’adaptation aux spécificités de chaque organisation. L’écoute, l’indépendance et la pédagogie sont les trois piliers de notre démarche. Nous intervenons aussi bien dans des environnements industriels que pour des associations ou des collectivités locales. Et toujours avec un accompagnement sur-mesure, clair et opérationnel.

Comment voyez-vous l’évolution du métier de commissaire aux comptes ?

Le rôle du commissaire aux comptes dépasse largement le contrôle des comptes : il devient un acteur de confiance, notamment dans la gestion des risques, la gouvernance et désormais la durabilité. C’est un métier en mutation, mais plus que jamais essentiel. Il faut allier rigueur technique et compréhension des nouveaux enjeux, en particulier ceux liés à la transition écologique et numérique.

Spécialiste reconnu de l’audit légal et contractuel, Nicolas Choquenet a construit son parcours sur l’exigence de la rigueur technique alliée à une approche pédagogique de la mission d’audit. Fort de plus de 15 ans d’expérience, il intervient aux côtés d’entreprises, de structures médico-sociales, d’associations et de coopératives, en leur offrant un audit structurant, lisible et à forte valeur ajoutée.

 Son engagement repose sur une conviction : l’audit ne se limite pas à une obligation réglementaire – c’est un levier de progrès, un outil de sécurisation et un gage de transparence. Associé fondateur d’AUDIMIS GRAND EST, il agit également pour rapprocher le métier du commissariat aux comptes des acteurs locaux et de leurs enjeux stratégiques.

3 questions à Nicolas Choquenet

En quoi l’audit peut-il être un outil de pilotage pour les dirigeants ?

L’audit offre un regard externe, objectif et structuré sur l’organisation financière d’une structure. Il permet aux dirigeants de mieux comprendre leurs points de vigilance, d’anticiper les risques et de fiabiliser leurs prises de décision. Nos interventions ne se limitent pas à un contrôle : elles donnent des repères, des alertes, mais aussi des pistes d’optimisation.

Quelle est votre approche auprès des associations ou des coopératives ?

Ces structures ont des spécificités fortes, notamment dans la gouvernance ou la gestion des fonds publics. L’audit doit être adapté à leur réalité : il doit rassurer les financeurs, accompagner la transparence des comptes, tout en tenant compte de leurs contraintes. Mon rôle est d’expliquer, de traduire les normes et les indicateurs en messages compréhensibles et exploitables par les dirigeants.

Quels bénéfices concrets vos clients retirent-ils d’un audit bien conduit ?

Outre la conformité, mes clients apprécient la sécurisation de leurs données comptables, la mise en lumière des faiblesses de contrôle interne, et l’aide à la prise de recul sur leur organisation. L’audit est aussi un facteur de crédibilité : il renforce la confiance des partenaires, notamment dans les contextes de recherche de financements ou de développement stratégique.

Spécialiste de l’évaluation d’entreprise, Xavier Dufrene accompagne dirigeants, actionnaires et conseils dans leurs projets de transmission, de réorganisation ou de valorisation stratégique. Diplômé en évaluation d’entreprise et évaluation de marque commerciale de l’Université Paris-Dauphine, mémorialiste expert-comptable et membre de la Compagnie des Conseils et Experts Financiers, il met au service des clients d’AUDIMIS une solide expérience du chiffre et une approche rigoureuse de l’analyse financière.
Associé de la société AUDIMIS HDF, il occupe également le rôle de référent technique auprès des équipes, garantissant la qualité des missions complexes d’évaluation, de modélisation ou de commissariat aux apports. Son credo : comprendre la valeur, c’est avant tout comprendre les enjeux humains, économiques et stratégiques de l’entreprise.

3 questions à Xavier Dufrene

L’évaluation d’une entreprise, ce n’est pas juste une affaire de chiffres ?

Exactement. Derrière chaque mission, il y a une histoire : une cession, une transmission familiale, une sortie d’associé, une levée de fonds… L’évaluation doit évidemment s’appuyer sur des modèles financiers solides, mais elle prend aussi en compte des éléments qualitatifs – positionnement stratégique, perspectives sectorielles, organisation interne. Mon rôle est d’apporter une lecture objective de la valeur, en tenant compte à la fois des chiffres et du contexte.

Quelles sont les situations les plus fréquentes dans lesquelles vous intervenez ?

Il y a trois grands cas de figure : les opérations réglementées (commissariat aux apports, à la fusion ou à la transformation), les contextes transactionnels (cession, reprise, ouverture du capital), et les besoins de pilotage stratégique (évaluation de marques, outils de valorisation dans le cadre de reporting consolidé ou d’audit). Dans tous les cas, l’enjeu est de sécuriser les décisions par une expertise fiable, indépendante, argumentée.

Quels sont les enjeux actuels pour les entreprises en matière d’évaluation ?

Les dirigeants cherchent à donner du sens à la valeur : on ne parle plus seulement de rentabilité passée, mais aussi de potentiel, d’impact environnemental, d’alignement stratégique. Cela devient un levier de dialogue avec les investisseurs, les banques, les partenaires sociaux. À cela s’ajoute une complexité croissante des environnements économiques, qui nécessite de croiser plusieurs approches et de rester très rigoureux dans l’analyse. C’est ce que nous faisons chez AUDIMIS, avec méthode et impartialité.

Spécialiste de la consolidation et de l’audit de durabilité, Faïz El Bouyaoui accompagne les entreprises dans leurs obligations financières et extra-financières avec une vision globale et structurée. Grâce à un parcours académique complet en audit, gestion des risques et contrôle interne, il intervient sur des missions complexes de consolidation des comptes, d’analyse financière, de durabilité (CSRD).

Associé au sein d’AUDIMIS HDF, il assure également le rôle de référent consolidation et durabilité, en lien avec les dernières exigences réglementaires. Son approche rigoureuse, conjuguée à un sens aigu de l’écoute, fait de lui un interlocuteur de confiance pour les dirigeants en quête de fiabilité et de clarté dans leurs décisions.

3 questions à Faïz El Bouyaoui

La consolidation est souvent perçue comme un exercice technique : quel est son véritable enjeu ?

La consolidation permet de refléter une vision fidèle et cohérente d’un groupe dans son ensemble, au-delà des entités juridiques. Elle est essentielle pour les groupes de taille intermédiaire, les holdings familiales, les associations multi-établissements… Au-delà de l’aspect technique, elle permet une meilleure lisibilité des performances, une communication financière maîtrisée, et une aide précieuse à la décision stratégique.

Comment accompagnez-vous les entreprises dans la durabilité ?

Beaucoup d’organisations ne savent pas par où commencer. Mon rôle, c’est de structurer une démarche adaptée à leur maturité en matière de RSE. Cela passe par une revue des pratiques existantes, une cartographie des enjeux, une évaluation de la qualité des données extra-financières et des dispositifs de gouvernance. L’objectif est de sécuriser la conformité, mais aussi d’inscrire la durabilité dans la gestion opérationnelle.

Qu’est-ce qui fait la valeur ajoutée d’un audit bien mené ?

La rigueur, c’est le socle. Mais au-delà, c’est la capacité à comprendre l’organisation, à détecter les points faibles des process internes, et à formuler des recommandations utiles. Mon approche vise à créer un dialogue constructif avec les équipes, à sécuriser les risques, et à faire de l’audit un véritable levier de progrès pour l’entreprise.

Forte d’une double expertise en audit financier et en accompagnement stratégique d’acteurs du secteur non-marchand, Séverine Czerepasza intervient auprès des associations, établissements médico-sociaux et structures privées de santé depuis plus de 15 ans.
Diplômée d’un Master 2 en Finance à l’IGR-IAE de Rennes, elle combine une solide maîtrise de l’analyse financière, de la consolidation, des normes IFRS et du financement structuré. Engagée sur le terrain, elle participe également à la gouvernance de plusieurs structures de l’ESS. Son approche allie rigueur technique, pédagogie et proximité avec les équipes opérationnelles.
Membre de l’équipe de Reims depuis 2010, elle est aujourd’hui référente des missions dans le secteur associatif et médico-social au sein d’AUDIMIS.

3 questions à Séverine Czerepasza

Quelles sont les spécificités de l’audit dans le secteur associatif ou médico-social ?

Ces structures ont des modèles économiques hybrides, souvent complexes. Au-delà du contrôle des comptes, l’audit doit permettre de garantir la transparence vis-à-vis des financeurs publics et des usagers. Il s'agit aussi de vérifier la bonne affectation des fonds, le respect du cadre réglementaire, et de contribuer à une gestion rigoureuse, tout en tenant compte des réalités de terrain.

Vous intervenez souvent sur le montage de Plans Pluriannuels d’Investissement (PPI). En quoi consiste cet accompagnement ?

C’est un accompagnement à la projection stratégique. On aide les établissements à structurer leur plan d’investissement sur plusieurs années, à analyser leur capacité de financement, à hiérarchiser leurs projets et à anticiper les impacts sur leur trésorerie. C’est un véritable outil de pilotage pour les directions et les conseils d’administration.

Vous formez aussi les équipes en interne. Pourquoi est-ce important ?

Parce que la compétence ne doit pas rester cloisonnée. Dans un contexte de forte évolution réglementaire – nouveau plan comptable des ESMS, reporting extra-financier, financement par appels à projets – il est essentiel que les équipes soient formées. La formation, c’est un moyen de sécuriser les pratiques et de rendre les équipes plus autonomes dans la gestion quotidienne.

Formé au métier d’auditeur et mémorialiste expert-comptable, Jovin Lapierre a progressivement orienté son parcours vers l’audit des systèmes d’information et la maîtrise des risques liés aux environnements numériques.

 Titulaire de la certification CISA (Certified Information Systems Auditor), il possède une double compétence rare en audit financier et en évaluation des dispositifs informatiques. Au sein d’AUDIMIS, il est le référent des missions d’audit SI, notamment sur les sujets liés à la sécurité, à la conformité réglementaire (RGPD, cybersécurité) et à la fiabilité des processus numériques.
Pragmatique, pédagogue, Jovin Lapierre accompagne aussi bien les entreprises que les associations ou collectivités dans la structuration de leur contrôle interne et la sécurisation de leurs données.

 3 questions à Jovin Lapierre

Pourquoi est-il devenu essentiel d’intégrer l’audit des systèmes d’information dans les missions financières ?

Parce que les risques ont changé. Aujourd’hui, la fiabilité des comptes dépend en grande partie de la sécurité et de l’intégrité des systèmes d’information. Il ne suffit plus de vérifier les flux financiers, il faut comprendre comment ils sont produits, stockés, protégés. L’audit SI permet de s’assurer que les données sur lesquelles reposent les décisions sont fiables, traçables et conformes.

Concrètement, comment se déroule un audit des systèmes d’information ?

On commence par une phase de compréhension des outils utilisés, des flux de données, et des risques spécifiques au secteur. Ensuite, on teste les procédures de sauvegarde, les droits d’accès, les automatisations informatiques, etc. Le but est de détecter les vulnérabilités techniques et organisationnelles. C’est une approche très transversale, qui implique souvent plusieurs interlocuteurs dans l’entreprise.

Quel est le rôle du contrôle interne dans une organisation numérique ?

Le contrôle interne ne se limite pas à des process papiers ou à des signatures : dans une organisation digitalisée, il s’intègre dans les systèmes eux-mêmes. Bien configuré, il permet d’éviter les erreurs, les fraudes ou les pertes de données. Mon rôle, c’est de m’assurer que les outils sont bien paramétrés, que les responsabilités sont claires et que l’environnement numérique est sécurisé.